Hier soir en allant faire une course au centre-ville, je me sentais tellement triste. Je n’ai plus l’habitude d’aller en ville. Je voyais tellement d’obscurité, de manque d’harmonie… Tant de tristesse derrière tout ce béton, la pollution,… Je ne comprenais pas comment nous pouvons vivre là-dedans, dans cet enfer que nous nous sommes crée loin de la nature, loin de notre nature. Je ne voyais pas de sens à ce que mes yeux percevaient autour de moi.
Je suis allée dans un magasin et ai discuté cinq minutes avec le vendeur. Notre discussion était chaleureuse et ordinaire. Tout en parlant, j’ai cherché à percevoir ce qui se passait derrière ; plus profondément. Et j’ai trouvé ce que je cherchais. Dans la profondeur, j’ai accédé à la beauté de la vie au-delà de l’apparence d’enfer. J’ai senti la vie, en cette personne, en moi. J’ai senti la beauté circuler, presque invisible, autour de nous et dans cette interaction. Et je me suis rappelé de l’amour… Je me suis rappelée que seul l’amour transcende et apporte du sens dans notre monde. Ca m’a fait énormément de bien de me souvenir de ça. Ca m’a apaisée profondément. Du coup, j’ai changé de regard : en marchant dans la rue après avoir quitté le magasin, je cherchais à voir l’amour derrière tout ce que mes yeux voyaient. Je regardais les gens que je croisais et voyais leur beauté, l’amour qui est au fond d’eux. Je voyais toujours la disharmonie que nous avons construite matériellement. Mais je voyais la beauté transcender tout le reste. Et ça, ça m’a fait monter les larmes aux yeux... Ca m’a énormément touchée de sentir l’amour embrasser tout, pas que ce qui est beau, pas que la nature, mais aussi ce qui n’est pas parfait et fragile. J’avais envie de me laisser aller à pleurer, à exprimer toutes ces émotions qui remontaient en moi, mais je me suis retenue par pudeur d’être vue par les passants. Je n’ai pas réussi à me détacher du regard des autres à ce moment. Merci pour cette expérience qui m’a montré que l’amour est toujours là, même quand je me sens triste et que je perds espoir…
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J’ai compris ce matin une chose assez importante pour moi. Depuis que je suis enfant, j’entretiens la croyance, à moitié inconsciente, qu’une relation professionnelle implique une idée de distance avec la personne concernée.
Je croyais qu’en mettant la casquette de professionnel, il ne « fallait » pas être trop proche de la personne avec qui on interagit ; ne pas lui permettre d’accéder à ce que nous ressentons, à qui nous sommes à l'intérieur. Et par conséquent, laisser le cœur hors de la relation. C’est fou, car depuis longtemps, je connais l’importance du cœur. Je sais qu’il est au centre et doit l’être. Mais je n’avais pas réalisé pour autant que ma vieille croyance était à transformer. Une contradiction vivait en moi sans que je m’en aperçoive. Ca me fait beaucoup de bien ce matin de ramener à la lumière (de comprendre mentalement) que je veux permettre à qui je suis vraiment d’être au cœur de chacune des relations que j’entretiens… J’ai besoin d’être profondément moi-même, avec toute ma douceur et ma vulnérabilité. Ca va de soi, c’est logique. Mais je ne comprends cela que maintenant :-). Quel soulagement de comprendre que je n’ai jamais besoin d’entrer dans aucun rôle. Que je peux toujours être moi-même… Cela requiert que mon rythme ralentisse. Car lorsque le mental contrôle, ça va très vite. Je vais dès à présent lui permettre de lâcher et laisser émerger de la profondeur qui je suis vraiment. Une libération de plus :-). Quel bonheur de se sentir plus légère lors de chaque petite libération… Tout à l’heure dans la voiture, en allant chercher les enfants à l’école, alors que j’écoutais une musique, j’ai été touchée, l’amour m’a prise et enveloppée. J’en ai pleuré. Pleuré de cette douceur et beauté que je parvenais tout à coup à percevoir.
Comme je m’approchais de l’école, je me suis dit qu’il fallait que je sèche mes larmes, étant donné que j’arrivais dans un lieu où j’allais croiser d’autres parents que je connaissais. Après m’être fait cette réflexion, j’ai réalisé que je me trompais : qu’en réalité, je n’étais nullement obligée de sécher mes larmes. Que j’avais le choix d’assumer pleinement qui je suis et d’arriver avec ces larmes devant les autres. Quelle libération ça a été pour moi de ressentir ça ; de comprendre que rien ne m’empêche d’être moi-même, à part ma peur… Ce fut un moment hors du temps. J’avais l’impression de flotter. J’étais là, devant cette école que je connaissais très bien. Et en même temps, je voyais ce lieu avec un regard complètement nouveau : sublimé, mille fois plus léger et agréable. J’ai donc adopté cette posture. J’ai décidé d’assumer. ♥️ Cet évènement m’a rappelé un épisode marquant de mon adolescence. J’avais 16 ans, il y avait une fête au collège. J’étais un peu timide et préférais rester dans ma zone de confort plutôt que d’aller à la rencontre de nouvelles personnes. Je suivais mon amie d’enfance et son groupe de copines, pour éviter de me retrouver seule lors de la fête. Mais, je ne me sentais pas du tout à ma place avec ces filles. J’étais hors de leur délire et elles ne se souciaient pas du tout de moi. A un certain moment, j’en ai eu assez de ne pas me respecter. J’ai pris mon courage à deux mains et ai décidé d’arrêter de les suivre. Je me suis dirigée vers le bar, seule. J’ai eu l’impression que ces quelques instants duraient des heures. Je me sentais très fière d’avoir enfin lâché une situation qui ne me convenait pas. La peur était présente, mais je l’avais embrassée. Je me sentais très libre et en même temps, seule face à l’inconnu. Seule devant le bar dans cet état vulnérable, une discussion a émergé avec un garçon que je ne connaissais pas. Une discussion très très simple mais authentique et qui a tout changé en moi. Cet évènement n’a rien d’extraordinaire, vu de l’extérieur. Mais il a été une véritable libération pour moi. Il m’a montré que je pouvais être moi-même et aller vers les autres ; que je gagnais à me respecter. Que je n’avais pas à avoir peur et à rester en terrain connu. Suite à cela, j’ai développé plein de nouvelles amitiés. Sur le moment, on a tendance à éviter de se mettre dans des situations dans lesquelles on se sent vulnérable. Mais contrairement à ce qu’on peut penser, être capable d’être vulnérable est une grande force qui nous ouvre le champ des possibles. Si on ose se laisser aller à l’inconnu, rien ne peut nous arrêter … On se libère de nos propres restrictions Il faut simplement réaliser que nous avons le choix. Puis, décider d’assumer qui nous sommes. Accepter de lâcher ce qu’on imagine que les autres personnes se diront et respecter qui on est en étant nous-même. ♥️ L’espoir et encore l’espoir. Sans y croire, on ne fait pas ce qu’il faut pour avancer. On a impérativement besoin d'espoir pour faire ce qu’on a besoin de faire dans la vie et être nous-même. Il nous faut du courage aussi pour avancer. Hier, pendant la transe qu'Othman m'a faite, j’ai reçu une sorte de baffe. (En très résumé, j’entends par transe le fait qu’Othman entre dans un état modifié de conscience pendant lequel, la partie de lui qui est « sage » prend le dessus. Cette partie de lui parle. Othman ne sait pas ce qu’elle va dire à l’avance. Il dit, sur le moment, ce qui vient. Cette partie sage de lui, il l’appelle son « higher self ». Les anciens égyptiens appelaient cette partie de l’être le KA. Le « higher self » (ou KA) peut accéder à n’importe quelle information qui peut être utile à Othman (ou à une autre personne) pour avancer sur son chemin.) Pendant cette transe, j’ai réalisé que je prenais les champignons (les psychédéliques qui peuvent être consommés (dans certains pays où ils sont légaux) pour aider la personne à avancer dans son cheminement personnel ; dans son processus de guérison holistique) comme un puissant support qui m’aide et que je peux utiliser à volonté pour avancer. Mais ma conception des choses a été remise en perspective lors de la transe. Les mots qui y ont émergés étaient clairs : les champignons sont très utiles pour nous aider à voir notre potentiel. Mais ils ne sont que des révélateurs. Une fois qu’on a conscience de ce qui est possible, c’est à nous de travailler, sans substance, pour atteindre notre objectif. Ces mots m’ont permis de comprendre que je n’intègre pas assez profondément les expériences que je peux vivre lors d’un voyage psychédélique. J’avoue que, comme cela demande moins d’effort de prendre des champignons que de faire le travail d’intégration, j’ai eu tendance à trop me reposer sur eux. Les larmes me montent aux yeux devant cette prise de conscience, parce que je me sens mal. Je me sens un peu comme un bébé qui n’a pas compris et qui a pris la voie de la facilité. Lors de l'un de mes derniers voyages, j’ai expérimenté une force énorme (dont je parlerai plus bas). Je comprends maintenant que j’ai envie d'expérimenter à nouveau cette force en reprenant des champignons. Durant la transe, ils m’ont dit que mes cellules ont expérimenté cette force et qu’elles la connaissent donc. Qu’il m’est donc possible de revivre cette sensation sans substance. J’ai un peu honte de ne pas avoir eu le courage plus tôt d’aller chercher en moi ce dont j’avais besoin. Ce matin dans mon lit, en me réveillant, j’ai donc suivi leur conseil: je me suis souvenue de cette puissance ressentie avec les champignons. Je me suis reconnectée à elle. J’avais ressenti une force énorme circulant en moi : une force bien plus grande que mon être physique. Cette force était en mouvement. Cette force circulait et je la manipulais pour atteindre un équilibre que n’arrive pas à expliquer mentalement. Ce n’était pas un besoin mental que je cherchais à assouvir, mais plutôt un besoin énergétique. Dans cette force, je sentais mon être et je sentais tout l’Univers. D’une certaine manière, en même temps qu’être moi-même, j’étais tout l’Univers. Tout l’Univers existait en moi. C’est une sensation difficile à décrire en mots. Une sensation que j’ai eu envie de retrouver. Du courage est nécessaire pour plonger en moi à la recherche de cet état sans substance, car je ne sais comment faire ; c’est l’inconnu. Cela requiert que je creuse en moi dans l’obscurité. Mais c’est ce que je suis maintenant décidée à faire. Je suis prête à revoir mon comportement pour aller de l’avant et prendre mon évolution en main. Voilà donc où je suis maintenant. Ces derniers jours, mon énergie a changé. Je suis en train d’acquérir une patience que je n'avais pas dans le passé. Celle-ci me rassure sur le fait que je vais arriver là où je veux. J’ai juste besoin de créer l’espace et le temps dont j’ai besoin pour plonger profondément dans mon énergie. Et là, permettre à cette patience et à cette douceur que j’ai expérimentées ces derniers jours, d’être mes guides. En parlant d’espace, je suis sur la terrasse. Devant moi, Othman tond le gazon. Derrière moi, les enfants jouent dans la cuisine. Je me sens comme prise en sandwich entre beaucoup de mouvement. Je me réjouis vraiment que le sanctuaire soit prêt pour que je puisse m’y enfermer dès que j’ai besoin de calme. Le sanctuaire, qui sera prêt d'ici 2-3 mois. Ces derniers jours (pendant la semaine sans enfants), je me suis beaucoup connectée à mon énergie. Cela m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur moi-même. Mais la pratique mise en place ce matin consistant à réactiver en moi la sensation éprouvée pendant mon expérience psychédélique, m’apporte quelque chose qui va plus loin.
Sentir notre énergie et pouvoir rester avec elle est très important pour notre évolution personnelle. Mais j’ai compris, grâce à une autre transe d’Othman, qu’il ne suffit pas d’être avec l’énergie circulant dans et autour de mon corps. J’ai besoin de ramener ici une partie de moi qui n’est pas actuellement dans mon corps, ni dans mon champ électromagnétique. En me reconnectant à cette sensation d’unité vécue sous champignons et qui est maintenant imprégnée dans mes cellules, j’ai la possibilité d’avancer dans ce sens. Je mets maintenant en pratique ce qu'ils m'ont dit. Je me reconnecte à cette sensation et sens ce qui se passe en moi. Cette pratique me donne accès à une profondeur dans mon énergie à laquelle je ne pouvais pas accéder avant. En faisant cela, je m’éloigne encore plus de la dimension dans laquelle nous vivons : je perds la notion du temps et de l’espace pour entrer dans quelque chose que je perçois comme étant plus large et moins défini. En se connectant à notre énergie aussi, on perçoit le temps et l’espace un peu différemment (car l’énergie dépasse notre espace-temps ; nous permet d’accéder plus loin). Mais la pratique que j’expérimente en ce moment va bien plus loin. Je vais continuer à l’expérimenter. Chaque jour j’écris.
Chaque jour, je passe du temps à observer ce qui se passe en moi. Je travaille à mieux me connaître, me comprendre et à devenir la version de moi qui n’est pas limitée ; qui est libérée du maximum de conditionnements possible. Pendant quelques jours, j’ai décidé de publier une partie de mon journal (additionné de quelques précisions pour que le lecteur puisse à peu près comprendre de quoi je parle). J’ai décidé de procéder ainsi pour :
Le contenu de ces pages n’engage que moi. Ca n’est pas un encouragement à faire la même chose. Il s’agit uniquement d’un partage. Que les personnes qui lisent ces lignes se sentent libres d’échanger avec moi si elles le désirent. Cela me ferait plaisir de lire ce que vous avez à en dire. Quelques mots au sujet de la raison personnelle qui me pousse à publier ce que j'écris, qui est relativement intime: Je sais que la vulnérabilité est la clé… Se permettre d’être vulnérable, c’est se permettre d’être vu comme on est ; se permettre d’ôter les masques que nous portons tous les jours avec les personnes que nous côtoyons. Se permettre d’être nous-même… Et ce qui semble paradoxal mais qui est vrai, c’est qu’être vulnérable, c’est aussi être fort. Quand on ose être nous-même, on est extrêmement fort. Toute notre beauté remonte à la surface et ça peut inspirer d'autres personnes à se rapprocher d'elles-mêmes. Alors voilà … Bienvenue dans mon monde intérieur à ceux qui désirent le découvrir. Mon souhait est que ce qui a résonné en moi puisse ricocher en vous et vous aider à aller de l'avant... Vous aider à laisser votre coeur rayonner... |
AuteurJe suis une personne qui désire grandir, m'améliorer et devenir qui je suis réellement au-delà de mes conditionnements et peurs. Il me tient beaucoup à coeur d'aider les personnes désirant la même chose. ArchivesCatégories |